le rêve d'une ombre
le rêve d’une ombre
théâtre mouvement image
Notre recherche s’articule entre un univers onirique et un monde d’aujourd’hui.
Il est assez vertigineux de se plonger dans L’Ombre de Hans Christian Andersen. S’il ne laisse à la première lecture qu’un étrange goût amer sur la langue, son étude finit par noyer d’incertitudes et de doutes.
En s’armant de son ossature solide, nous avons tissé tout autour un corps vivant, posé en équilibre sur la question du doute et du double, de la réalité et du rêve. Un labyrinthe où chacun puisse se perdre, oui, se perdre enfin. Inverser les rôles, bousculer les équilibres, renverser les évidences, imaginer d’autres espaces et finir par se retrouver chacun face à son ombre, la regarder vraiment, comprendre ses méandres et ses ambitions, et choisir… Choisir enfin.
création 2019
spectacle tout public à partir de 12 ans
durée 75′
librement inspiré de L’ombre
de Hans Christian Andersen
texte
Achille Sauloup
écriture scénique et jeu
Katerini Antonakaki, Sébastien Dault et Achille Sauloup
images
Katerini Antonakaki et Olivier Guillemain
musique
Ilias Sauloup
lumières
Gwennaëlle Krier
régie son
Christine Moreau
Ce projet a été initié par le Théâtre de la Poudrière et le marionNEttes – festival international à Neuchâtel en Suisse et Philippe Foulquié (ancien directeur de la Friche Belle de Mai à Marseille) qui ont su rassembler les partenaires d’une identité complice – le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes à Charleville, le FITZ à Stuttgart en Allemagne, le TJP CDN à Strasbourg et Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette à Paris – réseau informel qui nous a plus que soutenu le long de cette création.
Coproduction Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes à Charleville et marionNEttes – festival international à Neuchâtel en Suisse.
Le projet est aussi soutenu par le Safran – Scène conventionnée à Amiens / la Maison de l’Architecture des Hauts-de-France / le Tas de Sable – Ches Panses Vertes, Centre des arts de la marionnette / le Théâtre Athénor à Saint-Nazaire / le groupe ZUR à Angers / les Espaces Culturels de Camon et Glisy.
Ce projet a bénéficié de l’aide du Ministère de la Culture / DRAC Hauts-de-France, au titre de compagnie conventionnée, de la Région Hauts-de-France, du Conseil départemental de la Somme et d’Amiens Métropole.
Avec l’aide de l’Institut Français dans le cadre du partenariat Institut Français + Région Hauts-de-France.
dates à venir
Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette / Paris
du 20 au 30 avril 2020 : chaque soir à 20h
sauf le samedi 25 avril à 18h et le dimanche 26 avril à 17h
> représentations annulées suite au confinement national
Autres contacts en cours
dates passées
Festival Imaginale / Stuttgart ALLEMAGNE – février 2020
TJP CDN / Strasbourg – janvier 2020
Résidences de création :
Le Mouffetard – théâtre des arts de la marionnette / Paris – février 2020
FITZ – JES / Stuttgart ALLEMAGNE – janvier 2020
TJP CDN / Strasbourg – janvier 2020
Tas de Sable – Pôle des Arts de la Marionnette / Amiens – juillet et sept. 2019
Espace Culturel / Glisy – juin 2019
FITZ / Stuttgart ALLEMAGNE – juin 2019
Le Safran – Scène conventionnée / Amiens – mai 2019
Théâtre de la Poudrière / Neuchâtel SUISSE – avril 2019
Groupe ZUR – Les Fresnaies / Angers – mars 2019
Espace Culturel Nymphéa / Camon – février 2019
Maison de l’Architecture des Hauts-de-France – janvier 2019
Théâtre Athénor / Saint-Nazaire – octobre 2018
dans la presse
Le Petit Rhapsode - février 2020
… les deux artistes installent leur spectacle sur des sensations, des images furtives et éphémères au gré des objets utilisés, simples jouets de carton ou silhouettes de papier froissé… Il faut accepter ici de ne pas tout comprendre et se laisser aller… Leur univers à la fois poétique et surréaliste, surligné d’une partition musicale au piano aux résonances romantiques, fait écho à celui de nombreux écrivains du XIXe siècle, fascinés par cette ombre qui n’appartient qu’aux vivants, témoin permanent de notre dualité inquiétante, entre le réel et un au-delà fantastique, voir faustien.
Richard Magaldi-Trichet
La revue du spectacle - septembre 2019
… le spectateur est envouté. Il entend les mots, posés, pesés. Il voit les objets, écoute, écarquille les yeux. Une manière d’attention est accordée au mouvement et à son silence… Par le jeu, les accessoires si concrets sont amenés à leur pouvoir d’évocation, au seuil de leur métamorphose… Comme en un rêve, le spectateur se trouve au bord d’une indécision des sens, d’une interrogation, d’un doute sur la réalité même du monde… Surpris, émerveillé il reconnaît l’évanescence du temps qui passe et le masque de l’illusion.
Jean Grapin